Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 9 décembre 2017

Collectors ! (I)

Je possède une collection importante de bédés, introuvables ailleurs que chez moi.

Voici pour commencer deux albums d'Astérix :


à suivre…

mardi 5 décembre 2017

La conquête vue par le Marsupilami

Pas plus tard qu'il n'y a pas longtemps, je vous parlais d'un album de BD du Marsupilami, sorti juste avant la fin du monde de 2012 et dont l'action se déroulait au temps des cons-qui-s'adorent.


Découverte d'où vous savez, avant destruction
Basée sur des faits historiques, l'historiette que les auteurs nous narrent (car ce sont des narrants) nous montrent les conquisteurs sous un jour que j'affectionne…

A savoir une bande de pillards nauséabonds, mandatés par la couronne d'Espagne afin de cambrioler toutes les richesses possibles de l'Amérique latine.
L'évangélisation qui leur servira de  justification au travers des siècles, est une excuse aussi pourrave que la raison première. 

Nos amis Indiens étaient bien peinards avec leurs Dieux plus ou moins sanguinaires, leurs connaissances des astres et de l'agriculture… 

Ils n'avaient certes pas besoin d'une nouvelle idole clouée sur deux poteaux en bois, ceint d'une couronne d'épines enfoncée dans son crâne, né d'une mère vierge et d'un Saint Esprit en forme de saucisson. 
Ni des bûchers inquisiteurs qui ont carbonisé nombre de leurs frères au nom d'une religion venant d'un autre hémisphère.
Voyez-vous ?

Remarquez, cela aurait pu être pire : au lieu d'être christianisés, il auraient pu être islamisés, comme c'est devenu la mode ces derniers temps.
On ne pourrait plus miamiamer des tacos al pastor en gloupant du Mezcal !



Mais bon, je vois que je commence à parler le dialecte phylactère, alors place aux zimages (clikables):


Arrivée de qui-vous-savez
Directement inspiré d'un endroit que vous connaissez si vous y êtes allé 
Allez au Museo de Antropología à Mexico : le calendrier est accroché au mur, à l'entrée
Mais là, l'histoire se termine mieux : les envahisseurs sont repoussés

lundi 4 décembre 2017

Carte postale de Grenoble

Aujourd'hui, je suis descendu à la grand'ville pour faire quelques achats, cré bon gû d'bon gû !

Ben je ne suis pas déçu du voyage.
Il va bientôt falloir installer un poste de douane aux entrées, tellement on change de pays en quittant ma montagne et en entrant dans ce qu'il faudra bientôt nommer "ghetto grenoblois".

En ce lundi ensoleillé de décembre, j'ai passé 1h dans la cité dauphinoise, dont 40 minutes dans les magasins que j'étais venu honorer de notre présence (moi et ma CB).

Il m'a donc fallu marchepier une vingtaine de minutes à l'air libre, ce qui m'a valu de plaisir d'échanger avec :

1/ Un roumain boiteux, dont la tribu boiteuse rançonne les entrées de Grenoble, campés boiteusement au milieu de la route, tels des toréadors boiteux des Carpates,

2/ Un black à bonnet, fort poli, ezcuzzez moi Monzieur,

3/ Un groupe de d'jeuns à barbe avec chiens intégrés,

4/ Un cloduc trentenaire à sacado et à la prise de contact limite agressive,

5/ Un black à bonnet, fort poli, ezcuzzez moi Monzieur, le même que précédemment, mais ailleurs.

C'est insupportable, sans dec.
Je me souviens de nos braves clodos des années 80. 

Habitant alors la ville, j'avais mes habitudes de papotages et largesses associées, avec des mecs dans la débine, sympas, et dont les nouvelles générations d'indigents n'avaient pas encore envahi l'espace de survie. 
Voyez-vous ?

Ce qui était encore ma ville à l'époque était un espace agréable, joyeux, estudiantin et festif.
Aujourd'hui, c'est un endroit triste, dangereux, déserté par les boutiques et les autochtones.


La photo ci-dessus, je l'ai shootée il y a quelques heures, 
au hasard d'une des rues du centre-ville.
Il doit s'agir d'un happening artistique 
(en cours depuis quelques années ?) et dont je n'ai pas été avisé.
Ces carcasses en cours de rouillage 
— voitures, motos, et tout ce qui peut se voler / casser / brûler impunément —  
jalonnent la malheureuse Grenoble, polluent la pauvre Isère 
et surtout ses périlleuses banlieues de non-droit.

Par contre, n'omettez pas de mettre un sou dans le parcmètre : 
là, c'est tolérance zéro.

Lhasa

Lhasa (de Sela) nous a quitté le 1er janvier 2010 et ça m'avait fait bien triste.

Mexicaine par son père, elle a commencé sa carrière musicale en interprétant des rancheras mexicaines de Chavela Vargas et du jazz de Billie Holliday.

J'ai eu le grand bonheur de la serrer bans mes bras pour un abrazo mexicano, à la fin de son concert au Théâtre de Villeurbanne en 2004.

Pour l'anecdote, elle m'a dédicacé son disque au stylo noir dans la partie sombre de la pochette, ce qui fait que la dédicace est quasi invisible...



Voir ICI

dimanche 3 décembre 2017

Marsupilami en Précolombie*

Vous allez voir comme le hasard fait parfois bien les choses…

Les deux derniers articles que je vous avais concoctés, sans préméditation aucune, traitaient de deux sujet distincts et sans aucun rapport entr'eux. 

C'est du moins ce que je croyais.

• Le premier vous montrait ma crèche de Nouël de mécréant, ayant pour thème le Marsupilami.

• Le deuxième vous présentait un album de BD de Lucky Luke, ayant pour décor le Mexique.

Eh bien ne voilà-t-il pas que je tombe par hasard sur un album de BD du Marsupilami, ayant pour décor le Mexique des Aztèques !


Le pitch 
(trouvé sur la toile, je n'ai pas encore l'alboum en ma possession) :

Dans la jungle, lors qu'il cherche son ami le Marsupilami, le jeune Hector découvre 
un vieux galion espagnol perdu depuis des siècles, échoué sur un banc de sable. 
Une fois réunie toute la troupe s'approche et commence à explorer l'épave. 
Quand ils tombent sur un vieux carnet de bord qui, une fois ouvert, les projette 
mystérieusement au XVI ème siècle. 
Là, entre un groupe de conquistadors hargneux et un village pré-colombien 
qui recherche une petite fille perdue, nos amis vont se demander si à un moment 
ils vont pouvoir retourner chez eux !

Pour l'anecdote, cet album est paru fin 2012, à l'occasion de la surmédiatisée "Fin du Monde Maya", alors que j'étais moi-même en terre Yucatèque afin de surveiller de près la chose — qui n'a pas eu lieu, hein, sinon on ne serait pas là pour en parler, hein. 
Hein ?

En ces périodes de fêtes, je sens que je vais faire plaisir à quelqu'un de mon environnement proche, et je m'en auto-remercie d'avance.

* Précolombie : brillant jeu de mots dont je vous laisse apprécier l'astucieuse construction étymologique, et l'évident clin d'oeil avec l'environnement géopolitique natal de l'animal, pour ceux qui lisent et qui savent.