Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 12 octobre 2013

Café Pendiente

En Italien : Caffè Sospeso.
En Français : Café Suspendu.

Il s'agit d'une tradition de solidarité originaire de Napoli.
Elle consiste à payer dans un bar le café que l'on consomme, plus un autre qui sera offert 
au miséreux qui en fera la demande.
Je ne sais pas trop ce qu'il en est en France, mais au Mexique la chose à l'air de se développer 
au niveau des cafés et des plats chauds.

Les établissement participants sont reconnaissables au logo sur leur devanture et à l'ardoise 
qui tient le compte des cafés et des plats payés et à disposition.


Cafés, jus, soupes...
Cafés, sandwiches…
La traduction française de "café suspendu" est un peu zarbi, je trouve.
Le terme de "café solidaire" que l'on rencontre parfois sur la toile me paraît plus approprié.
Maintenant, ce que j'en dis...

Et qui a dit qu'en France, si on veut que ça fonctionne, c'est des verres de Ricard qu'il faudrait suspendre ?
Hein ? Qui ?

Voir ICI, ICI, LA et AILLEURS...

12 octobre : rien à fêter.


"515* années après 
la plus gigantesque dépossession 
de l'histoire universelle, 
les indigènes continuent de lutter 
pour conserver la seule chose 
que l'occident n'a pas pu 
leur arracher : 
leur identité."

* Le dessin date un peu : Cristóbal Colón est supposé avoir débarqué aux Amériques le 12 octobre 1492, aux Bahamas.

jeudi 10 octobre 2013

Coup de corazón


Entre les Etats-Unis où elle fait une belle carrière 
et le Mexique où elle est née en 1968, 
entre les musiques de son patrimoine local 
dans lequel elle puise la matière première 
et la sono mondiale dans laquelle elle élabore 
une mixture inédite, entre des chansons extrêmement 
festives et des thèmes plus liés à la défense des opprimés, 
Lila Downs a su tracer une voie aux lisières, 
tout en parvenant à entrer dans les cercles des figures 
consacrées, sanctifiée qu’elle fut en 2001, 
d’un Grammy Award.

ICI

Los Pollos
Soy Pescador

mercredi 9 octobre 2013

Libros contra armas


Ce vendredi 11 octobre 2013, prise symbolique du Zócalo de México.
Tentative de construction d'un mur de livres. 

"Apportez des livres contre les armes.
Le Zócalo nous appartient"

Une invitation diffusée par les réseaux sociaux est en train de prendre une ampleur inattendue : les gouvernements Fédéraux et locaux ont décidé d'annuler la Foire Internationale du Livre du Zócalo et de maintenir la place principale de la capitale clôturée par des policiers et des militaires. 

Les citoyens et personnalités du monde de la culture se sont donné rendez-vous ce vendredi à midi pour le libérer avec un cercle de livres.

Les hastags Twitter et Facebook vous invitent à apporter vos livres pour faire un troc, les laisser dans la rue ou les offrir aux policiers. 

L'invitation précise que "l'action s'adresse aux lecteurs, aux écrivains et aux éditeurs, non aux encapuchonnés". 

Le rendez-vous précis est au coin de 16 de Septiembre et la Plancha de la Constitución. 

On ne sait pas encore si la police va permettre que les gens s'approchent pour mener le projet à bien...




Xochimetzli


Flor de Luna est l'expression d'artistes liés musicalement, 
fédérant ensemble l'envie d'élargir le champ uniquement 
traditonnel des musiques du monde.
(...) Flor de Luna est un hymne aux peuples en mouvement.

Comprenne qui peut, mais ça doit être vrai : 
c'est écrit sur la chopette de leur disque 
"Xochimetzli: Mexico, Magico, Mistico".

Et écoute qui veut : 
personnellement ça m'a bien détendu les esgourdes.

Le groupe utilise, en plus des instruments de musique habituels, 
des instruments de l'époque pré-hispanique, 
comme le huéhuetl, le coquillage, la guimbarde, l'ocarina, 
le sifflet, le batá, etc...

Le huéhuetl, tambour aztèque, se jouait avec les mains 
ou avec des baguettes. 
La membrane était généralement constituée de peau de jaguar. 
De nos jours, on utilise plutôt de la peau de Kouillh, 
plus fragile mais moins onéreuse. 


Triptico Mexicano: I-Aztlan

lundi 7 octobre 2013

Mercado

Comme je vous le disais dans l'article précédent, le marché de Tlatelolco était un très grand marché.
Certainement l'un des plus vastes des Amériques de 1520, sinon le plus vaste.

En voici la représentation, trouvée sur ce site :


dimanche 6 octobre 2013

Tlatelolco

C'est un quartier de México DF, dans la delegación Cuauhtémoc, touristiquement célèbre 
pour sa Plaza de las Tres Culturas.

C'est une place de moyenne dimension qui serait bien plus grande si elle était moins petite 
et qui offre le spectacle de 492 ans d'histoire du Mexique, ce qui est peu, mais bon, 
on fait ce qu'on peut.

On y trouve les vestiges d'une pyramide Aztèque, une église espagnole (le Templo de Santiago), 
et les bâtiments vitrés du Ministère des Affaires Etrangères.


Avant l'invasion Espagnole, c'était un très grand marché.
C'est ici qu'en août 1521 Cortés à défait les résistant Aztèques dirigés par Cuauhtémoc en personne.
Combattants et familles furent décimés à grand coups d'espadas. 
Le nombre de morts est évalué à 40 000. 
Quand même, hein ? 
Et sans la bombe atomique, hein, ça représente du boulot !

En octobre 1968, dans la grande mouvance internationale des mouvements estudiantins, les manifestant 
sont rassemblés à Tlatelolco. 
Il n'ont quand même pas été très avisés : les Jeux Olympiques d'été de México sont sur le point de débuter. 
Le gouvernement en place ne veut pas d'embrouilles au dernier moment, ça la foutrait mal aux yeux 
du monde politico-sportif.
Alors la police est priée d'ouvrir le feu sur les étudiants. 
A balles réelles.

Stèle aux victimes du 20/10/68
4 morts selon le gouvernement, 50 selon la police et 300 selon les manifestants.

Buste de Gustavo Díaz Ordaz,
commanditaire du massacre de 68
Il y a deux jours, et comme chaque année, une manifestation à la mémoire des victimes de la 
tuerie policière de 68 a dégénérée en combats de rue. 



Policiers casqués, anars masqués, cocktails Molotov, jets de pierre, bref tout les ingrédients 
pour réussir une chouette fiesta. 
40 blessés. 
Petits joueurs...

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